Close this content, you can also use the Escape key at anytime RFIRFI En visite au Québec, Attal défend le Ceta, l'accord de libre-échange entre le Canada et l'UE

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Le Premier ministre français Gabriel Attal vient d’entamer une visite de trois jours au Canada, ainsi qu’au Québec. Le chef de gouvernement a d’abord rencontré son homologue canadien Justin Trudeau. Ensemble, les deux hommes ont abordé des dossiers comme la guerre en Ukraine, Haïti, la situation humanitaire à Gaza. Ils ont aussi signé des ententes économiques et sur le climat. L’avenir de l’Accord économique et commercial global, le Ceta, a aussi fait l’objet de discussions.

Depuis six ans, l’Accord économique et commercial global, le Ceta, lie le Canada et l’Union européenne. Son rejet par le Sénat français, il y a trois semaines, pourrait inquiéter côté canadien, car cela risque de compromettre sa ratification. Gabriel Attal a donc pris soin de rappeler son appui à une alliance qui avantage les agriculteurs français qui la critiquent, selon lui.

« Les échanges entre nos deux pays ont progressé de plus d’un tiers. Ils ont progressé de manière équilibrée. Pour ce qui est de l’agriculture française, l’excédent agricole et agroalimentaire a été multiplié par trois. Il y aurait beaucoup à perdre pour l’économie française, globalement pour nos économies, à ce que le Ceta ne s’applique pas. »

Sans donner de détails, le Premier ministre a indiqué à son homologue canadien que cette entente allait être à nouveau présentée devant les députés français. Pour Justin Trudeau, la France ne pourrait de toute façon compter sur un meilleur partenaire. « Si un pays ne veut pas ou ne peut pas avoir du libre-échange avec un pays progressiste, ouvert et responsable, avec quel pays voudriez-vous faire un accord de libre-échange ? »

Les échanges entre la France et le Canada représentent actuellement environ 10 milliards d’euros.