FÉLIX TSHISEKEDI DÉTERMINÉ À FAIRE PLUS
En course pour un second mandat
Félix Tshisekedi vient de passer ses cinq premières années comme Chef de l'État de la République Démocratique du Congo, dans un contexte mondial et interne particulièrement très difficile, dû essentiellement à la Covid-19, à la guerre russo-ukrainienne et à l'insécurité à l'Est de son pays. Malgré ces trois facteurs handicapants qui ont empêché la mise en œuvre maximale de son projet de société, le Chef de l'État congolais a néanmoins réussi à obtenir des réalisations notables dans presque tous les secteurs vitaux de la nation.
Vision de développement de la RDC du Président Félix Tshisekedi
C'est fort du bilan qu'il juge élogieux, obtenu après cinq ans au pouvoir, que Félix Tshisekedi se présente de nouveau devant le peuple congolais sou verain, en vue de solliciter son suffrage.
C'est ainsi que dans son adresse aux congolais, à l'occasion du lancement de sa campagne électorale, au Stade des Martyrs à Kinshasa, le 19 novembre 2023, il a dé cliné les principaux axes de sa vision de développement de la RDC que sont : la bonne gouvernance, l'homme congolais, croissance économique durable, création d'une société solidaire.
LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI VEUT FAIRE DE LA RDC UN PAYS D’OPPORTUNITÉS
La République démocratique du Congo (RDC), d'une superficie équivalente à celle de l'Europe occidentale, est le plus grand pays d'Afrique subsaharienne avec une superficie de 2.344.860 Km2 avec une po pulation estimée à 102 millions d'habitants en 2023, ce qui en fait le 15e pays le plus peuplé du monde. Elle possède des ressources naturelles exceptionnelles, notamment des gisements de minerais (cobalt, Lithium, cuivre, etc.), un grand potentiel hydroélectrique (100 000 MW), de vastes terres arables, une formidable biodiversité et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Les perspectives économiques de la RDC restent bonnes, avec des projections de taux de croissance de 8 % en 2023 et 7,2 % en 2024, tirées par le secteur extractif d'au moins 12 % en moyenne entre 2023–2024. Le PIB de la RDC a affiché une croissance de 8,5% en 2022 selon le FMI (après 6,2% en 2021) les prévisions initiales ayant été rehaussées et ce, malgré un environnement extérieur difficile avec les répercussions notamment de la guerre en Ukraine. Le stock d'inves tissements directs étrangers (IDE) en RDC est passé de 1,3 milliard de dollars en 2003 à 29,1 milliards de dollars en 2021 sous l'impulsion des investissements dans le secteur minier et les industries de télépho nie mobile.
La RDC est donc un pays aux multiples opportunités d'investissement. Toutes ses potentialités offrent d'extraordinaires op portunités d'investissement dans tous les secteurs d'activités économiques. Il faut examiner les possibilités de développe ment économique en tenant compte du rythme rapide de l’urbanisation, de l’inté gration régionale et de l’amélioration des télécommunications. Les secteurs agri coles et énergies devraient poursuivre leur expansion tout en accroissant la producti vité de la main-d’œuvre et en libérant une partie de celle-ci.
Agriculture : La RDC dispose d'une vaste étendue de sol arable très fertile, qui recouvre une superficie de plus de 80 mil lions d'hectares, dont 10% seulement sont jusque-là exploités. La RDC peut nourrir plus de 2 milliards des personnes dans le monde et l’agriculture congolaise est le deuxième au monde en termes de poten tialité après le Brésil.
Énergie: La riche hydrographie de la RDC lui confère un potentiel hydroélectrique estimé à 100 000 MW, soit 13,0 % du po tentiel hydroélectrique mondial dont 10.050 MW propices aux ouvrages micros, mini et hydroélectriques répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires et 76.000 villages. Cet énorme potentiel hydroélec trique doit être combiné avec les autres avantages que compte la RDC, notamment ses ressources en lithium, qui représentent 60 pour cent des réserves mondiales.
Le couplage lithium-hydroélectricité pourrait faire de la RDC une puissance mondiale de production et de stockage de l’électri cité. La réalisation de ce potentiel nécessite notamment la mise en place d’un pro gramme de recherche et développement dans ces domaines. La création de tel cen tre positionnerait la RDC comme pôle d’innovation de classe mondiale dans le domaine des matériaux de batterie pour les véhicules électriques et autres applica tions de stockage d’énergie, tant station naires que mobiles.
Secteur forestier : La RDC est le premier pays d’Afrique du point de vue de l’éten due de ses forêts et le plus important dans la préservation de l’environnement mon dial. Elle a 140 millions d’hectares de forêts et représente 60 % des forêts du Bassin du Congo qui constituent le deuxième poumon forestier de la planète après l’Amazonie soit 10 % de l’ensemble des fo rêts tropicales du monde et environ 45 % de celles d’Afrique. La RDC abrite aussi une des plus grandes forêts naturelles in tactes de la planète (La forêt équatoriale).
Ces forêts sont inestimables: au-delà de la richesse de leur biodiversité et de leur rôle crucial pour atténuer le réchauffement cli matique. La République démocratique du Congo (RDC) détient 8 % du carbone ter restre stocké dans la matière forestière vi vante, soit le quatrième stock Infrastructures: Le marché congolais des infrastructures à construire ou à réha biliter représente un potentiel de 250 mil liards de dollars au cours des 15 pro chaines années. (Transports : de 16.238 km de voies navigables, de 5 033 Km de voies ferrées qui datent pour l'essentiel de l'époque coloniale, de 145 000 Km de routes nationales et régionales et des pistes secondaires rurales, de 7 400 km d'axes urbains et de 270 aéroports à tra vers l'ensemble du pays).
La croissance et la diversification de l’économie congolaise restent tributaires du renforcement de l’infrastructure de base de la RDC, en particulier de celle des transports, de l’électricité et des communi cations.
Secteur minier : Les potentialités mi nières de la RDC évaluées à 24 mille mil liards USD. Selon l’étude réalisée en avril 2010 par Valerie Noury, journaliste à New African. Avec plus de 1100 minéraux et métaux précieux ainsi que des minéraux stratégiques (Lithium, cobalt, coltan etc.) répertoriés. L’objectif du gouvernement est d’accroître la production et la contribu tion du secteur minier aux recettes budgé taires, être atteint sans une augmentation de l’investissement étranger, une amélio ration du climat des affaires et un renfor cement de la gouvernance.
Plantes médicinales : La stratégie de va lorisation des plantes médicinales, la RDC détient 43 % de ressources mondiales de plantes médicinales. Le marché des nutra ceutiques explose mondialement attei gnant 151 milliards USD en 2019 et créé des perspectives de retombées écono miques majeures pour les populations des zones rurales.
Néanmoins, les pays africains subsaha riens, bien que disposant de richesses végétales importantes sont à toutes fins pra tiques absents du paysage international. D’où l’importance de la RDC de prendre le leadership dans ce secteur.
Bonne gouvernance
Au lendemain de sa prise de fonctions, Félix Tshisekedi a fait de l'instauration en RDC d'un véritable État de droit son che val de bataille. Raison pour laquelle, pen dant cinq ans, il n'a eu de cesse de porter des réformes au sein de l'appareil judi ciaire congolais, en vue de le rendre effi cace. Car, le Chef de l'Etat avait compris que seule une Justice efficace, composée des magistrats motivés et intègres, pou vait l'aider à lutter contre la corruption, les crimes économiques et à punir les auteurs de violations des droits humains et ceux qui troublent la paix au Congo.
Pour promouvoir la bonne gouver nance dans son pays, Félix Tshisekedi a prévu de ravailler sur la pacification du pays, la promotion de la réconciliation nationale, la consolidation de la démocratie, la restauration de l'Etat de droit, la lutte contre la corruption et les crimes écono miques, la consolidation de la stabilité macroéconomique, l'assainissement des fi nances publiques et la réforme du système financier.
Ainsi qu'il a fait pendant son premier mandat, Félix Tshisekedi veut faire plus concernant l'amélioration de l'image de la diplomatie congolaise.
A propos de l'homme qui reste la préoc cupation première du Président Tshisekedi, l'option a été par lui de faire de l'éducation la clé du changement et le principal ascenseur social. C'est la raison d'être de la gratuité de l'enseignement et de l'augmentation du budget pour le secteur de l'éducation qui est passé de 9% à 23% entre 2019 et 2023.
Mettre l’homme au centre du déve loppement L'homme (le Bon citoyen) ainsi formé et bien éduqué, doit également être en bonne santé pour produire, et donc participer au développement de son pays, raison pour laquelle la mise en place de la couverture santé universelle va s'accélérer pour don ner l'accès aux soins de santé à tous. En suite, Félix Tshisekedi envisage, dans le cadre de sa vision de développement, de promouvoir l'emploi, la formation profes sionnelle continue, d'autonomiser la femme et de promouvoir les jeunes. Un autre axe sur lequel Félix Tshisekedi va s'atteler, c'est la croissance économique durable pour son pays.
Pour ce faire, il compte :
-Améliorer le climat des affaires et promouvoir l'en trepreneuriat, surtout celui des jeunes et de la femme ;
- Lutter contre le changement climatique ;
- Relever le défi de l'accès à l'électricité et à l'eau ;
- Aménager le territoire, développer et moderniser les infrastructures ;
- Développer l'agriculture et l'Agro-industrie ;
- Diversifier l'économie nationale, développer le commerce, l'industrie ainsi que les PME et PMI ;
- Rendre les secteurs des mines et des hydrocarbures attractifs et performants ;
- Développer le tourisme, la culture et les arts.
Le tout dernier axe de la vision de Félix Tshisekedi sur le développement durable de la RDC vise la création d'une société so lidaire, une société capable de protéger en premier les personnes vulnérables.
Une fois reconduit, il combattra efficacement contre la pauvreté et l'exclusion.
Pour rappel, Félix Tshisekedi est le premier Président de la République Démocratique du Congo a consacré tout un ministère aux personnes vivant avec handicap.
Le Numérique dans l'administration publique, un autre point positif de la gouvernance Tshisekedi.
Dès sa prise fonctions, Félix Tshisekedi a montré sa détermination à introduire le numérique au sein de l'administration publique, au motif qu'il avait compris que cet outil est un facteur important de soutien à la modernisation de l'Etat, à la croissance économique et au progrès social.
La vision du Président Félix Tshisekedi sur cette question consiste à engager la République Démocratique du Congo dans un tournant décisif du numérique, afin de faire du numérique congolais un levier d'intégration de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Pour ce faire, un Plan National du Numérique à été élaboré et validé en septembre 2019. Ce plan constitue ce jour un document de planification stratégique, capable de fédérer les congolais, d'ici à l'horizon 2025, autour des objectifs communs d'appropriation populaire des technologies, de l'économie numérique et de déve loppement durable. À noter que ce plan contient de grandes orientations devant conduire à la transformation de la société congolaise en une société de l'information avec, à la clé, l'élaboration des stratégies pour une réelle structuration de l'indus trie.
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENT
La RDC, pays solution à la crise climatique, veut une compensation équitable. Il est un fait indéniable que depuis l'arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, la République Démocratique du Congo est devenue suffisamment audible dans les forums mondiaux où on discute des questions de l'environnement. Plutôt qu'un slogan creux, la RDC pays solution à crise climatique est une réalité et le monde a fini par l'admettre. Tout ceci grâce aux efforts diplomatiques du Chef de l'Etat et des négociations abouties, menées par la Ministre de la RDC de l'Environnement et Développement Durable, Madame Eve Bazaiba. Ce succès récolté s'explique également par le fait que le gouvernement congolais a mis en place une politique environnementale volontariste visant la protection de ses forêts tropicales. En l'espace de 5 ans la RDC a réussi à la fois à retirer aux sociétés multinationales les permis d'exploitation forestière, et à planter un milliard d'arbres.
À la veille de la COP28 qui va se tenir à Dubaï du 30 novembre 12 décembre 2023, la République Démocratique du Congo a bien arrêter ses positions par rapport aux cinq thèmes qui feront l'objet des discussions, à savoir (I) la finance climat, (II) l'adaptation, (III) l'atténuation, (IV) pertes et dommages, (V) bilan mondial.
S'agissant de finance climat, la République Démocratique du Congo veut une conpensation équitable pour les services écosystémiques rendus par ses forêts, ses tourbières, et autres puits carbones, afin de lui permettre de développer des res sources financières adéquates, en vue de mettre en place des mécanismes et outils de gestion et de conservation efficaces de son patrimoine naturel.
Concernant l'atténuation, afin de gar der vivant l'objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5°C, la RDC a l'ambition de réduire de 21% ses émis sions de gaz à effet de serre d'ici l'an 2023.
La République Démocratique du Congo appelle les autres pays à poser des actes concrets dans le sens de réduction des émissions de gaz plutôt que de faire des promesses. Au sujet des pertes et profits, se fondant sur les principes du droit international de l'Environnement, notamment celui du pollueur payeur ou encore celui de la responsabilité commune, mais diffé renciée des États, la RDC invite les pays pollueurs à assumer leurs responsabilités en ce qui concerne les pertes et dommages associés au changement climatique, en fa cilitant la procédure d'accès aux fonds prévus par la COP27 qui s’est tenue en novembre 2022 en Égypte dans la station balnéaire de Sharm El-Sheikh, située à l’extrémité sud de la péninsule du Sinaï.
Enfin, au sujet du bilan mondial, la RDC espère voir le contenu de la déclaration politique de la COP 27 être délibéré, en suite informer les parties de la mise à jour des actions au regard de l'objectif mondial sur l'adaptation.
Quid de la coopération bilatérale entre la RDC et les Émirats Arabes Unis, pays organisateur de la COP28
L'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi et sa visite officielle effectuée à Dubaï en 2021, ont permis à la République Démo cratique du Congo et les Émirats Arabes
Unis de faire évoluer positivement leur coopération bilatérale. D'aucuns en veu lent pour indication 7 accords bilatéraux signés entre les deux États, qui portent sur:
- la non double imposition fiscale ;
- la coopération douanière ;
- la protection des investissements ;
- la création de la commission mixte RDC EAU ;
- l'accord entre la Société Emaar et les mi nistères des Affaires Foncières et de l'Ha bitat de la République Démocratique du Congo ;
- l'accord entre la Chambre de commerce des Émirats Arabes Unis et la Fédération des Entreprises du Congo. Il sied noter que de suite de ces accords bilatéraux, les Émirats Arabes Unis ont déjà investi en RDC pour le développement des 4 mines d'or dans les provinces du Sud-Kivu et du Maniema, appartenant à la Société minière congolaise, dénommée SAKINA.
LES RÉALISATIONS DU PREMIER QUINQUENNAT DE FÉLIX TSHISEKEDI
Considéré comme un véritable novice lorsqu'il prend le pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi se révèle aujourd'hui un bâtis seur dans le pays de Patrice Emery Lumumba.
Sur le domaine des infrastructures : Des observateurs en veulent pour preuve, notamment les 30 milles kilomè tres de routes urbaines et de desserte agri cole construits par le Président Félix Tshisekedi durant son premier quinquennat.
Toujours sur le plan des infrastructures, il a construit 1.041 écoles sur fonds du gouvernement, et 175 autres avec l'aide des partenaires de la RDC.
Dans le cadre du Programme PDL-145 Territoires, on attend 1.230 nouvelles écoles bien équipées.
Félix Tshisekedi a construit également plus de 800 centres de santé et hôpitaux de référence à travers le pays, deux usines de traitement d'eau à Kinshasa d'une capacité de production de 145.000 m3/jour. A cette liste, il faut ajouter la construction des in frastructures sportives notamment trois gymnases modernes de Basketball, des arts martiaux, ainsi que la construction et modernisation des aéroports de Kolwezi, de Kisangani, de Bukavu, de Bunia et de Mbuji-Mayi. D'autres projets gigantesques dans le domaine des infrastructures sont en cours de réalisation, comme par exemple le port en eau profonde de Banana, le Centre Financier de Kinshasa avec 4 tours composées de 10.000 bureaux, un hôtel 5 étoiles de 240 chambres et une extension pour la salle de congrès de 3.000 places.
Au plan social, la gratuité de l'enseigne ment primaire a permis de récupérer dans le système scolaire plus de 5 millions d'enfants. Pour consolider de cette mesure sociale, Félix Tshisekedi a non seulement majoré le salaire de l'enseignant, mais aussi autorisé d'intégrer dans le listing de la paie 279.145 enseignants restés non payés pendant plusieurs années. La couverture santé universelle pour tous qui a constitué également l'un des axes princi paux de sa vision, connait un début de sa matérialisation par la gratuité de la maternité. Déjà à Kinshasa, les femmes enceintes sont prises en charge par l'État jusqu'à la naissance de leurs bébés. Dans le secteur de l'environnement, la République Démocratique du Congo a su s'im poser comme " Pays solution" à la crise cli matique que l'humanité connait.
Sur le plan économique, la RDC s'est dotée d'un plan national d'industrialisation qui a donné lieu à la création des zones éco nomiques spéciales.
Ce plan est estimé à 58 milliards de dollars, c’est le coût du plan d’industrialisation , qui prévoit des infrastructures qui relierons différentes régions du pays et d'Afrique centrale. La ZES pilote de Maluku dans la banlieue de Kinshasa a vu sa première usine produire des carreaux made in DRC par la société SAPHIR CE RAMICS génère plus de 1 000 emplois directs et 3 000 autres emplois indirects.
La lutte contre la corruption menée par le Président Tshisekedi avec l'aide de l'Ins pection Générale des Finances (IGF) a donné quelques résultats très satisfaisants : la réduction du coulage des recettes pu bliques et l'augmentation exponentielle du budget de l'État.
Dans le domaine de la dé fense, le Chef de l'État congolais a promulgué la loi de la programmation militaire qui a permis la modernisation et la montée en puissance des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo). Avec un peu plus de moyens fi nanciers, on a pu doter cette armée des équipements ainsi que des jeunes au jourd'hui très bien formés. Il est vrai, ce pendant, que Félix Tshisekedi a encore beaucoup à donner pour réaliser sa vision qui va rencontrer les préoccupations des congolais concernant l'amélioration de leurs conditions de vie, la lutte contre la corruption, l’amélioration du climat des affaires, la fin de l’insécurité à l’Est du pays, la couverture sanitaire universelle et la relance de l’économie et le redressement des finances publiques.
Sur le plan diplomatique
Retour de la RDC sur la scène internatio nale, Succès diplomatique sous le leadership de M. Tshisekedi, la RDC est en train de reprendre sa place dans le concert des nations comme en ont témoigné les invita tions qu’il a reçues de partout dans le monde, et l’afflux des investisseurs étrangers en RDC notamment le retour de la coopération avec les institutions de Bret ton-Woods. À Davos en Suisse, le Président de la République y a représenté la RDC, pour sa première participation, au grand forum économique mondial qui traitait de la crise et des aspects climatiques.
Sur le plan financier
Les réformes macroéconomiques entre prises par le Chef de l’État ont permis d’améliorer aujourd’hui, les capacités de mobilisation des ressources financières du pays se sont suffisamment améliorées à telle enseigne que le budget de l’État est passé d’environ 5 milliards de dollars en 2018 à 16 milliards en 2023. Tous ceux qui viennent en RDC aujourd’hui après cinq ans de sa présidence – presque cinq ans –le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l’international le prouvent.
À titre d’illustration les agences de notation, ont maintenant attribué la note de triple B à la RDC alors qu’elle était noté C. En novembre 2022, l’agence de notation internationale Moody’s a rehaussé la notation de la RDC de de ‘B3, Perspective Stable’, soulignant l’amélioration des perspectives économiques et budgétaires du pays, favorisées par les améliorations ins titutionnelles soutenues par le programme du FMI. La RDC a obtenu également une notation de BBB de la part de l’Agence Bloomfield.
Sur le Plan énergétique
Faire de la RDC le leader mondial en termes de l’énergie verte. Le barrage Grand Inga qui produira plus de 44 000 MW va contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Sur le plan intérieur, il y a eu une nette amélioration de déserte en énergie, le taux d’électrification est passé de 9% en 2015 à 22% en 2023.
À titre d’ exemple:
• L’Inauguration de la centrale de Bu sanga (240 MW) pour soutenir l’activité minière de la partie sud et desservir les populations locales;
• La réhabilitation des groupes G25, G27 et G20 de la centrale Inga2 avec la remise en réseau de 500 MW pour l’amélioration de la desserte;
• La mise en service du poste de Kinsuka avec la ligne 220 kilovolt Zongo2/Kin
• L’inauguration de la centrale de Kakobola dans les tous prochains jours dont les lignes de transport et les réseaux de distri bution sont en cours d’achèvement;
• L’inauguration dans les prochains jours des lignes de transport et réseau de distribution de la centrale de Tubi Tubidi et la centrale de MUOVO qui permettra l’élec trification des villes et agglomérations du Kasaï-Central;
• L’électrification rurale à travers des minis centrales solaires avec réseau de distritribution et éclairage public dans les régions du Grand Kasaï, Grand Équateur et Kivu.
Afin de sortir de la dépendance au secteur extractif, Félix Tshisekedi va se lancer sur le plan de la diversification de l’économie. « L’un des leviers à actionner est celui de l’agriculture et de l’agro industrie. Des dizaines de millions d’hectares ne sont pas exploités.
Diversifier l’économie implique aussi d’investir dans la formation d’une main d’œuvre qualifiée, dans les technologies et les infrastructures. C’est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le re connaître dit le Président Tshisekedi. Ce pendant par rapport à la RDC de 2018 le pays a beaucoup évolué. Bref le Président Tshisekedi veut faire plus encore!
(*) Sâadia Lakehal, Directrice générale, Magazine Diplomat investissement. avec la collaboration de Charles Tobandi
