Vladimir Poutine reçoit le président iranien à Moscou après sa visite au Moyen-Orient

Vladimir Poutine reçoit le président iranien à Moscou après sa visite au Moyen-Orient

Après sa visite au Moyen-Orient, Vladimir Poutine reçoit ce jeudi 7 décembre en Russie le président iranien Ebrahim Raïssi pour des pourparlers. "Il y aura des pourparlers russo-iraniens le 7 décembre", a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé sur les dates de la visite.

Vladimir Poutine s'était rendu en Iran en juillet 2022, tandis que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait été reçu à Téhéran en octobre dernier pour des discussions avec les dirigeants de la région. Selon l'agence de presse officielle iranienne Irna, Ebrahim Raïssi se rend à Moscou à la tête d'une "délégation politico-économique de haut rang".

"La situation à Gaza" sera évoquée

"Les questions bilatérales, y compris les interactions économiques, ainsi que les discussions sur les questions régionales et internationales, en particulier la situation à Gaza, figureront en bonne place à l'ordre du jour de ce voyage d'une journée", a ajouté l'agence iranienne.

Les Occidentaux accusent l'Iran de participer à l'effort de guerre russe en lui fournissant de grandes quantités de drones explosifs Shahed et d'autres armements, dont la Russie se sert pour mener sa campagne de bombardements massifs des villes ukrainiennes.

Avant cette séquence diplomatique, Vladimir Poutine s'était rendu en octobre en Chine, chez son allié Xi Jinping, une visite qui avait été l'occasion pour les deux dirigeants d'afficher leur proximité. Quelques jours auparavant, il s'était rendu au Kirghizistan, allié de Moscou, pour son premier voyage à l'étranger depuis le mandat d'arrêt émis par la CPI.

Entre la pandémie et l'offensive en Ukraine, Vladimir Poutine limite ses déplacements depuis bientôt quatre ans. Cependant, le président russe a poursuivi son retour sur la scène internationale ce mercredi à l'occasion de déplacements aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite. Deux visites axées notamment sur le pétrole et le conflit israélo-palestinien.