L’affaire du missile d’origine inconnue en Pologne percute la clôture du G20

L’affaire du missile d’origine inconnue en Pologne percute la clôture du G20

« C'est une affaire sur laquelle on ne peut pas se tromper. » Au matin du mercredi 16 novembre, l'Élysée invitait ainsi à la plus grande prudence, alors que Bali se réveillait à la nouvelle de la frappe non identifiée qui a tué deux personnes en Pologne. Tout en reconnaissant deux hypothèses principales : soit « la Russie aurait atteint le territoire de l'Otan », soit ce serait un accident d'un « missile ukrainien ».

L'incident a en tout cas perturbé l'agenda du G20, la réunion des dirigeants des grandes économies de la planète, imposant un « G7 étendu » en urgence, réunissant les alliés de l'Otan et les dirigeants européens, à l'exception du président turc Recep Tayyip Erdogan. Si à la sortie le président américain Joe Biden a jugé « très peu probable » que le missile soit venu du territoire russe, du fait de sa « trajectoire », les Français préfèrent attendre le résultat de l'enquête polonaise pour se prononcer.

L'Élysée appelle à la prudence

Dans un communiqué, l'Élysée a appelé à « la plus grande prudence » sur l'origine du missile tombé en Pologne, sans exclure qu'il ait pu être ukrainien. « Compte tenu des enjeux, il est logique qu'on aborde la question avec la plus grande prudence », a souligné la présidence française en marge du sommet du G20 à Bali en Indonésie, en rappelant que « les risques d'escalade sont importants ».