Vladimir Poutine veut resserrer les liens entre la Russie et les pays d’Asie centrale

Vladimir Poutine veut resserrer les liens entre la Russie et les pays d’Asie centrale

Le président russe Vladimir Poutine est en tournée en Asie centrale et a assisté mercredi 29 juin au 6ème sommet des pays riverains de la mer Caspienne. C’était l’occasion pour le président russe de resserrer les liens avec les ex-républiques soviétiques de la région, toutes inquiètes par la guerre que mène la Russie en Ukraine. Il a tout de même tenté de marquer le territoire et de parler sécurité.

Avec notre correspondant dans la région, Régis Genté

Aux quatre autres présidents des pays riverains de la Caspienne - le Turkménistan, pays hôte, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et l’Iran - Vladimir Poutine a délivré un message appelant à l’approfondissement des liens entre eux et la Russie.

Au 6ème sommet de cette mer au statut indéfini depuis la chute de l’URSS en 1991, il a parlé de sécurité et de stabilité dans la région, de mesures de confiance, d’exclusion de toute activité militaire des pays non-riverains de la Caspienne. Ce qui vise les États-Unis au premier chef.

Le chef du Kremlin a donné l’impression de vouloir marquer le territoire, tout en étant prudent : Il sait combien les dirigeants des ex-républiques soviétiques s’inquiètent des ambitions militaires russes, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

À Achgabat, capitale du Turkménistan, il a pu par exemple rencontrer à nouveau son homologue kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, quelques jours après que celui-ci lui a dit avec tact et fermeté, lors d’un forum à Saint-Pétersbourg, qu’il ne reconnaitrait pas l’indépendance des républiques séparatistes du Donbass, contrairement à ce que souhaiterait Moscou.