La Russie se retire de la Cour pénale internationale

La Russie se retire de la Cour pénale internationale

La Russie a annoncé mercredi le retrait de sa signature du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Elle lui reproche son manque d'indépendance et de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs placés en elle.

Le président russe Vladimir Poutine a signé mercredi un décret en ce sens. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a été chargé d'informer les Nations unies de cette décision. La Russie a signé en 2000 - mais n'a jamais ratifié - le Statut de Rome créant la CPI, tout comme 31 autres Etats, dont les Etats-Unis et Israël. 

La CPI considère la Crimée comme «territoire occupé»

Plus tôt cette semaine, la CPI avait publié une déclaration dans laquelle elle considérait que la Russie et l'Ukraine étaient impliquées dans un conflit armé, avec la Crimée comme territoire occupé.

Lire aussi:  Washington balaie les accusations de la CPI sur des crimes de guerre

Le Statut de Rome définit les crimes internationaux sur lesquels la Cour a un pouvoir juridictionnel. Il s'agit notamment des crimes de génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ainsi que des crimes d'agression si ceux-ci ont lieu sur le territoire d'un État partie ou par l'un de ses ressortissants. La Cour peut cependant avoir compétence sur des crimes si le Conseil de sécurité des Nations unies le lui autorise.