L’Iran prépare-t-elle une « attaque » sur Israël ? Ce que l’on sait après l’avertissement des États-Unis
INTERNATIONAL - Une frappe iranienne provoquerait l’embrasement au Moyen-Orient. Les États-Unis ont mis en garde, ce mardi 1er octobre, contre une attaque « imminente par missile balistique » de l’Iran contre Israël, avertissant qu’elle entraînerait de graves « conséquences » pour Téhéran.
De son côté, l’armée israélienne a indiqué, qu’à l’heure actuelle, Israël n’avait identifié aucune menace aérienne lancée depuis l’Iran. Dans le même temps, Tsahal a par ailleurs annoncé avoir mené une frappe ciblée sur Beyrouth.
L’armée israélienne se dit « prête » à se défendre
« Nos partenaires aux États-Unis nous ont informés avoir détecté une préparation de l’Iran pour des tirs de missiles sur l’État d’Israël (...) », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal dans un message télévisé. Mais le cas échéant, l’armée « est prête à se défendre et à attaquer », a-t-il ajouté.
L’avertissement est lancé peu après qu’Israël a annoncé avoir lancé une offensive au sol dans le sud du Liban dans la foulée d’une semaine d’intenses bombardements qui ont fait des centaines de morts à travers le pays.
Après le coup dévastateur porté au Hezbollah, avec la mort de son chef Hassan Nasrallah, tué vendredi dans une frappe israélienne près de Beyrouth, Israël avait averti que la guerre n’était pas finie contre le mouvement soutenu par l’Iran.
La mort d’Hassan Nasrallah « ne sera pas vaine »
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a, lui, affirmé samedi que la mort d’Hassan Nasrallah « ne sera pas vaine » et le premier vice-président Mohammad Reza Aref a averti qu’elle entraînerait la « destruction » d’Israël.
Téhéran, qui fait face à des défis économiques croissants, conséquences de sanctions internationales, a fait preuve, toutes proportions gardées, d’une certaine retenue face au conflit à Gaza, qui oppose Israël à un autre mouvement soutenu par l’Iran, le Hamas.
En avril, l’Iran avait déjà déclenché une attaque sans précédent contre Israël, en représailles à une frappe contre sa mission diplomatique à Damas. La plupart de ses missiles avaient été interceptés par Israël et ses alliés.