Guerre Israël-Hamas : Emmanuel Macron tance Benjamin Netanyahou sur les « trop nombreuses pertes civiles »

Guerre Israël-Hamas : Emmanuel Macron tance Benjamin Netanyahou sur les « trop nombreuses pertes civiles »

Dans un communiqué, publié dimanche 19 novembre par l’Élysée, Emmanuel Macron a réprimandé Benyamin Netanyahou quant aux « trop nombreuses pertes civiles liées aux opérations militaires en cours dans la bande de Gaza », relaye franceinfo. Le président de la République a également rappelé au Premier ministre israélien « la nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population et d’apporter une protection efficace aux civils ».

La contre-offensive d’Israël sur la bande de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas le 7 octobre dernier, a fait plus de 10 000 morts, selon le groupe terroriste au pouvoir dans le territoire palestinien. L’État hébreu bombarde sans relâche la zone depuis plus d’un mois pour servir sa traque des membres du Hamas. Emmanuel Macron a répété à son homonyme israélien « l’importance d’instaurer une trêve humanitaire immédiate devant mener à un cessez-le-feu ».

Emmanuel Macron « condamne » les attaques en Cisjordanie

Le président de la République a de plus « condamné […] les violences contre les civils palestiniens » en Cisjordanie. Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne intensifie les incursions militaires dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie, qui abrite des réfugiés palestiniens. Pour Israël, ce camp représente un « noyau du terrorisme ». Emmanuel Macron s’est également entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

« Les deux présidents sont convenus de l’importance de ne rien faire pour affaiblir la Cisjordanie. Le chef de l’État a rappelé le soutien de la France à l’Autorité palestinienne, seule autorité légitime à représenter le peuple palestinien », peut-on lire dans le communiqué de l’Élysée. La France continue d’envoyer de l’aide humanitaire au Proche-Orient. Le président français a également rappelé la possibilité pour des « enfants blessés ou malades » de Gaza d’être accueillis dans des hôpitaux français.