Coronavirus : Joe Biden promet un vaccin gratuit « pour tous »

Coronavirus : Joe Biden promet un vaccin gratuit « pour tous »

Alors que l'épidémie ne montre "pas de signe de ralentissement", le candidat démocrate a présenté pour projet pour "prendre de l'avance sur le virus".

Dans la dernière ligne droite avant l'élection présidentielle américaine, le coronavirus peut-il être le facteur décisif de la campagne ? S'il a déjà été évoqué lors du dernier débat entre Joe Biden et Donald Trump, le candidat démocrate l'a encore évoqué ce vendredi. L'occasion pour lui de promettre que le vaccin serait "gratuit pour tout le monde" dans le cadre de son plan national de lutte contre la pandémie, s'il était élu à la présidence des Etats-Unis. "Une fois que nous aurons un vaccin sûr et efficace, il devra être gratuit pour tout le monde, que vous soyez assuré ou pas", a-t-il affirmé, en présentant à Wilmington (Delaware) son projet pour "prendre de l'avance sur le virus", à 11 jours de l'élection présidentielle.

Le président Donald Trump, à la traîne dans les sondages, veut également que le futur vaccin contre le virus, qui pourrait être prêt dans les prochaines semaines, soit gratuit. Les démocrates reprochent au milliardaire républicain de n'avoir pas mis en place une réponse fédérale forte à la pandémie, qui a fait plus de 223 000 morts aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé du monde. "Le Covid-19 dépasse tout ce à quoi nous avons fait face dans notre histoire récente et il ne montre pas de signes de ralentissement", a lancé Joe Biden, soulignant que "le virus se renforce dans pratiquement tous les Etats" américains. "Nous sommes dans cette crise depuis près de huit mois et le président n'a toujours pas de plan", a déclaré l'ancien vice-président, âgé de 77 ans. "Il a abandonné, il vous a abandonné, il a abandonné votre famille et il a abandonné l'Amérique", a-t-il martelé dans un discours télévisé.

S'il est élu, Joe Biden s'engage à mettre "immédiatement" en place une stratégie nationale "pour enfin prendre de l'avance sur le virus et recommencer à vivre". Il veut ainsi consulter les gouverneurs des 50 Etats pendant la période de transition, avant son investiture le 20 janvier. Une fois au pouvoir, il appellerait notamment le Congrès à voter une loi d'envergure pour financer la lutte contre le coronavirus et instaurerait le port obligatoire du masque dans les bâtiments fédéraux et dans les transports entre Etats.