Le pacte migratoire de la Commission européenne n'est pas du tout une "avancée", dit Orban

Le pacte migratoire de la Commission européenne n'est pas du tout une

La réforme migratoire présentée par la Commission européenne n'est pas une avancée, a estimé jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ajoutant qu'on ne pourrait parler d'avancée sur ce dossier que lorsque sa propre proposition aura été acceptée.

"L'avancée se produira lorsqu'aura été acceptée la proposition hongroise qui dit que nul ne peut entrer sur le territoire de l'Union européenne tant qu'un des Etats membres n'a pas mené à bien la procédure (de demande) d'asile", a-t-il dit lors d'un briefing à Bruxelles repris par la chaîne de télévision publique M1.

Egalement présent dans la capitale européenne, le Premier ministre tchèque Andrej Babis avait déclaré un peu plus tôt que les quatre pays du groupe de Visegrad - qui réunit outre la Hongrie et la République tchèque, la Pologne et la Slovaquie - étaient d'avis que les migrants devaient être bloqués et renvoyés chez eux.

La Commission européenne a présenté mercredi un projet de réforme de la politique migratoire proposant d'introduire parmi les Vingt-Sept un "mécanisme de solidarité obligatoire" et de renoncer à la règle contestée voulant que le pays de première arrivée soit chargé de gérer les demandes d'asile, un système qui a exercé une contrainte maximale sur l'Italie, la Grèce ou Malte et l'Espagne, en première ligne sur les routes migratoires via la Méditerranée.