À la FIAC 2019, le marché de l'art en panne d’œuvres exceptionnelles

À la FIAC 2019, le marché de l'art en panne d’œuvres exceptionnelles

C’est le rendez-vous annuel parisien des amateurs d’art contemporain: la 46e édition de la FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain) est attendue avec impatience. Un peu pour les œuvres exposées, beaucoup pour la température d’un marché de l’art en mutation.

199 galeries, 29 pays représentés (un quart seulement de galeries tricolores, d’ailleurs souvent les mêmes), 75.000 visiteurs attendus à la 46e FIAC, des manifestations “in” ,“hors les murs” et “off”, des expositions parallèles, des conférences, des animations, des foires artistiques, des galeries thématiques, des musées adaptés, des ventes aux enchères dédiées. Paris est, du 17 au 20 octobre 2019, la capitale mondiale de l’art contemporain.

La FIAC reste l’attrait numéro un… pour certains privilégiés, collectionneurs fortunés la veille de l’ouverture, foule mondaine le soir du vernissage et amateurs aisés les autres jours: 38 euros par personne l’entrée, 2 euros de vestiaire par article, 26 euros tarif étudiant. On peut, heureusement, un peu partout dans Paris trouver, gratuitement ou non, d’innombrables occasions de découvrir des œuvres d’artistes connus ou pas. Il y a même une “FIAC entrée libre” en face de la prestigieuse manifestation “in”, le Petit Palais et l’avenue piétonnisée présentant une sélection de projets contemporains.

Pour l’amateur d’art, voici donc un long marathon de quatre jours.

Des galeries aux prix peu transparents

La FIAC, cette foire artistique et commerciale géante s’avère être également un bon baromètre du marché de l’art, une sorte de reflet de l’intérêt des grands collectionneurs, car les prix des œuvres exposées sont élevés, plus fréquemment au-dessus de la barre des 100.000 euros (voire du million) qu’en dessous. Si les marges de négociations tarifaires restent inconnues, mais pratiquées plus ou moins largement, d’autant qu’ici les étiquettes sont absentes (sauf chez quelques très rares galeries étrangères), c’est que le marché de gré à gré reste très peu transparent.