En Catalogne, la condamnation des indépendantistes ravive la tension

En Catalogne, la condamnation des indépendantistes ravive la tension

«Le gouvernement espagnol [...] garantira le respect de la loi», prévient de son côté Pedro Sánchez, président par intérim de l'exécutif espagnol.

La condamnation des personnalités publiques catalanes pour la tentative de sécession de 2017 promet d'hystériser les débats de la campagne pour les élections générales du 10 novembre.

De neuf à treize années de prison. La sentence vient de tomber, ce lundi 14 octobre 2019, pour les personnalités publiques jugées dans le procès de la tentative de sécession de la Catalogne, en octobre 2017. Le Tribunal suprême d'Espagne les condamne pour sédition, et détournement de fonds publics.

La justice espagnole a lancé un nouveau mandat d'arrêt international contre l'ancien président régional catalan #Carles_Puigdemont après la condamnation lundi de neuf autres indépendantistes catalans à des peines allant de neuf à treize ans de prison. pic.twitter.com

À Barcelone, la nouvelle a immédiatement déclenché une vague de protestations dans la rue. «Le gouvernement [catalan, ndlr] et moi-même rejetons cette sentence [...] car elle fait partie d'un procès politique contre le droit à l'autodétermination et à l'indépendantisme», a déclaré dans la foulée Quim Torra, président du gouvernement local catalan.

l'Aéroport bloqué par les Catalans après la décision de la plus haute cours d'Espagne de condamner à l'emprisonnement des leaders indépendantistes : #Catalunya pic.twitter.com

Voilà qui devrait remettre la crise catalane au centre de la campagne pour les élections générales du 10 novembre prochain. L'avait-elle seulement quitté?

L'ex-président catalan Carles Puigdemont a dénoncé ce matin une "aberration" après la condamnation des indépendantistes catalans, estimant qu'il était "temps de réagir"