Trump vante son "alchimie" avec Xi Jinping

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 Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi avoir développé une bonne "alchimie" avec le président chinois Xi Jinping, en visite aux Etats-Unis la semaine dernière, et a salué le refus ces jours-ci par Pékin d'accepter du charbon nord-coréen.

"Nous avons noué de bons liens. Je pense que nous avons eu une très bonne alchimie ensemble. Je pense qu'il souhaite nous aider avec la Corée du Nord", a déclaré M. Trump au sujet de Xi Jinping. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse commune à la Maison Blanche avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

"J'ai été très impressionné par le président Xi et je pense qu'il a de bonnes intentions et je pense qu'il veut aider. Nous verrons s'il le fait ou non", a-t-il poursuivi, citant pour illustrer ses propos le refus de Pékin de donner accès à ses ports à des cargos chargés de charbon nord-coréen.

"Je pense que la Chine va vraiment essayer très dur et a déjà commencé. Un grand nombre de navires chargés de charbon ont été repoussés, vous avez vu ça hier et aujourd'hui. (...) Les grandes quantités de charbon quittant la Corée du Nord vers la Chine ont été renvoyées. Ca peut être efficace ou non", a relevé M. Trump.

"Si ce n'est pas efficace, nous serons efficaces, je peux vous le promettre", a-t-il lancé.

Pékin a sabré dès janvier, pour la première fois, ses importations de charbon nord-coréen, ont indiqué fin février les douanes chinoises, témoignant d'un durcissement envers Pyongyang avant même l'annonce mi-février que le pays cesserait ses importations pour le reste de 2017.

La Chine, principal soutien économique de Pyongyang, avait importé 22,5 millions de tonnes de charbon nord-coréen en 2016 (+15% sur un an), pour un montant total avoisinant 1,19 milliard de dollars, selon les douanes chinoises.

Cette interruption totale va porter un coup dur aux finances nord-coréennes, en faisant disparaître une source cruciale de devises.

Cette suspension est destinée à respecter la résolution 2321 du Conseil de sécurité des Nations unies, avait expliqué la Chine. Adoptée le 30 novembre, le texte onusien a resserré l'étau des sanctions internationales contre Pyongyang en raison de son programme nucléaire.