La France n'enverra pas de délégation à l'investiture de Donald Trump

La France n'enverra pas de délégation à l'investiture de Donald Trump

Le républicain sera officiellement investi 45e président des États-Unis le 20 janvier 2017. Seul l'ambassadeur français à Washington sera présent. De nombreuses personnalités refusent de participer à la traditionnelle cérémonie.

De notre correspondant à Washington

Aucun responsable politique français n'assistera dans la tribune officielle à l'investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain à Washington. Ainsi le veut la coutume d'un événement essentiellement national - épargnant sans doute bien des états d'âme au gouvernement socialiste de François Hollande.

Les invitations à la prestation de serment sont distribuées par l'entourage du président élu, l'Administration sortante et les élus du Congrès. Jusqu'à un million de tickets a été émis, de cinq couleurs (vert, orange, jaune, bleu et argent) correspondant à un positionnement au pied du Capitole. Les militants républicains venus des 50 États forment le gros des invités.

Les ambassadeurs des 180 pays représentés à Washington sont conviés, mais généralement pas leurs dirigeants, à l'exception des deux voisins, le Canada et le Mexique. Cette année, le premier ministre Justin Trudeau a déjà annoncé qu'il serait occupé ailleurs. Et il n'est pas avéré que le président Enrique Pena Nieto vienne applaudir celui qui veut lui faire payer un mur de 10 milliards de dollars sur sa frontière.

L'ambassadeur de France, Gérard Araud, qui sera présent, a reçu ces dernières semaines une demande d'un responsable politique français pour en être. Non sans peine, il lui a trouvé une place auprès d'un représentant américain dont l'épouse ne pouvait assister à la cérémonie, mais l'intéressé (que l'ambassadeur refuse de nommer) s'est finalement ravisé. Araud, qui avait réagi à la victoire de Trump par un tweet depuis effacé - «Un monde s'effondre devant nos yeux» - a également été sollicité par le comité d'investiture pour organiser une «party» à sa (...) Lire la suite sur Figaro.fr